Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

Auteur/autrice : Catherine Aimelet-Perissol

A quoi servent les émotions ?

Un matin de ce mois de novembre, Lucie, la petite fille de 4 ans d’une amie, m’interpelle :

- « Depuis que grand père est parti au ciel, maman est triste. Elle me dit que c’est normal parce que papy lui manque. C’est comme quand j’ai perdu mon doudou, il me manque et je suis triste aussi. Mais cela ne fait pas revenir Papy ni doudou. Alors à quoi ça sert d’être triste ? »

- « C’est comme de la couleur sur un dessin, ça sert à mieux voir ce que tu as dessiné et là, ça sert à mieux voir ce qui se passe à l’intérieur de toi quand tu veux que doudou soit là, avec toi alors qu’il est ailleurs mais que tu ne sais pas où. La tristesse, comme la peur ou la colère ou encore la joie, c’est de la couleur. Ce n’est pas fait pour faire revenir doudou, mais ça dit quelque chose d’important de toi qui aime doudou. Parce qu’avec doudou tu te sentais joyeuse ?

- « Oui, comme avec Papy »

Les émotions colorent nos vies mais notre culture tend à les proposer en monochrome : tous heureux, tous positifs, tous capables de rebondir en cas de peine, tous capables de rester zen et sans colère et sans peur ! Toutes sortes de discours nous donnent à penser notre vie comme ratée si nous ne sommes pas en pouvoir de gérer notre existence comme notre compte en banque.

Quel arbitraire ! Quelle violence faite à notre nature !

Les émotions sont l’expression même de la vie, toutes les émotions. Elles sont nous.

Nous sommes un corps et un esprit, unifié par notre nature écologique. En partie animal, en partie humain. Quand l’une nous presse à agir pour sauver notre peau dans l’urgence d’une situation, l’autre tend à relativiser l’expérience, à la mettre en relation avec d’autres points de vue.

Nous sommes naturellement informés par ces deux modes d’être vivants, dans la réalité de la situation comme dans sa mise en relation avec nos expériences passées et nos projections sur le futur.

Ce n’est pas là un problème, mais cela peut le devenir quand nous posons notre attention, que ce soit en conscience ou hors conscience sur l’une OU l’autre de ces parties. Quand, via sa mémoire, le corps impose sa loi de survie dans des situations qui, selon l’esprit, n’ont rien de vital ; ou bien quand l’esprit, via sa réflexion et les filtres mentaux de perception, prétend tout contrôler, tout gérer, même les émotions. Jusqu’à prétendre que la réalité ne serait que psychique.

Notre unité est alors déséquilibrée, notre boussole s’affole et impose un équilibre via nos systèmes défensifs les plus archaïques pour que l’homéostasie soit rétablie.

Nous évitons de regarder la réalité, nous luttons contre elle, nous la subissons et nous replions sur nous-même. Nous survivons, quitte à nous épuiser. Et puis nous idéalisons le bonheur et la joie comme une panacée qui nous soulagerait de nos tensions, de nos peurs et nos peines. Sans voir que cette idéalisation est encore un rêve pour contrôler nos mouvements de vie.

Mais comment poser une attention qui accorde ces parties de nous indissociables ? Comment la connaissance du processus émotionnel peut-elle favoriser cette alliance pour qu’enfin nous devenions humains de corps-esprit ? Ralentir, observer le mouvement de vie à partir de l’élan vital qui anime chacune de nos cellules, nommer l’expérience corporelle et la mettre en rapport avec nos habitudes mentales et comportementales et bien d’autres expériences pédagogiques permettent d’acquérir cette connaissance.

Ce travail est la porte de la liberté !

Non pas la liberté idéalisée et conceptuelle qui consisterait à être débarrassé de tout cadre, toute entrave et de toute peine.

Mais la liberté vivante qui consiste à chercher comment agir dans le respect de son désir d’existence, dans la situation complexe dans laquelle nous existons et en lien avec les autres qu’inspire le même désir.

Venez nous rejoindre et apprendre ce langage de vie. 

Catherine Aimelet Périssol

Un trajet en train, la LE en voyage …

Savoir, est-ce que ça suffit ?

Un trajet d’une heure en train. Je sors mon ordinateur et poursuis l’écriture d’une présentation de la logique émotionnelle auprès de soignants. Le monsieur à ma droite semble plongé dans sa musique, casque aux oreilles. Le temps passe. Il « débranche » et m’adresse la parole.

« Excusez-moi, je sais que ça ne se fait pas, mais je lis ce que vous écrivez et je trouve ça très intéressant. Vous devez être psy et vous parlez des émotions ? »

Je lui confirme en souriant. Il poursuit et se lance dans les confidences.

Moi, je suis une boule d’émotions, j’ai honte de moi, mais je n’y peux rien. Mon amie, ça la fatigue. Je reprends le travail demain et rien que d’y penser, j’ai mal au ventre. C’est pas normal.

La conversation est engagée. Je sens bien passer la tentation de faire de la thérapie “sauvage” pour aider ce jeune homme. Il a moins de trente ans, mais son visage est triste quand il parle de lui. Il décrit avec des mots de tous les jours ses maux de tous les jours ! Une expérience quotidienne qu’il nomme stress, comme tout le monde, qui est devenu maladie fonctionnelle selon son médecin. Il lui a proposé un traitement pour lutter contre l’anxiété.

Avant que je ne fasse un ulcère d’estomac selon lui. Mais j’ai pas envie d’en prendre, des amis me disent que ça chamboule la tête. Mais bon, peut-être que je vais être bien obligé ! Mon boss me fait peur. Il peut me virer de la boite quand il veut si je ne rentre pas dans ses attentes. On n’existe pas pour lui. Je travaille dans la maintenance en digital. Alors je ronge mon frein. Je devrais pas, mais certains jours, j’ai envie de claquer la porte après lui avoir mis mon poing sur… enfin, vous voyez ce que je veux dire.

J’imagine bien en effet la fuite empêchée et la colère rentrée du repli sur soi, véritable bombe à retardement dans un organisme sain, animé d’un besoin naturel d’existence, de sécurité, d’identité et de sens.

Mais ça, c’est pas possible. J’ai besoin de ce job. C’est dur. J’ai pas les codes. C’est pour ça que j’ai mal au ventre et que j’ai trop d’émotions. Tout le monde me dit que je devrais être moins stressé, plus cool et même faire de la méditation ! Foutaises ! C’est sur ça que vous écrivez ? 

J’aimerais lui dire que, pour prendre sa place dans cette situation, si banale malheureusement, le chemin consisterait déjà à faire face à la logique de ses émotions, à leur bon sens. Qu’il peut apprendre à faire face à son propre système de défense pour pouvoir faire face, un jour, à son patron. Que le problème n’est pas sa peur du boss, mais l’ignorance de son propre désir d’avoir une place, dans la dignité. Que son esprit lui joue des tours quand il s’évade vers les souvenirs du passé ou vers des croyances et des évidences avant de se projeter dans un futur irréaliste. Que les mots servent d’abord à reconnaitre ce qui est là, au présent dans l’expérience d’un corps vivant, naturellement légitime.

Une toute petite heure, c’est bien peu pour lui donner tout ça à entendre, d’autant qu’il n’en demande pas tant. Écouter, ça ne suffit pas, mais c’est déjà ça. J’ai fermé l’ordinateur et continué à résonner sur ses mots, joué de quelques notes d’humour sur ledit boss, sur ces médecins qui ne trouvent pas mieux pour vous aider que donner des antistress en pilules. Pour mieux fermer votre bouche comme une tétine selon mon voisin. Il prend soin de ne pas choquer les oreilles de la dame un peu âgée que je suis. Nous nous quittons sur le quai.

Merci de votre écoute me dit-il.

Je lui ai donné le nom d’un livre sur la LE.

Puissent ses mots lui transmettre un savoir nécessaire sur le bon sens des émotions !

Catherine Aimelet-Périssol

Le clin d’œil de l’été

Alors, prêts pour apprécier les délices de l’été, pour des vacances bénéfiques, pour profiter de temps à 2, en famille ou seul enfin ? Vous en rêvez ? Mais la coupure estivale, calée entre les 11 mois de charge mentale entre travail et soucis quotidiens, et celle des 11 mois du retour suffit-elle à répondre à notre attente de bien-être et de ressourcement ?


En termes de biologie, suffit-elle à activer le circuit de la récompense, promesse de joie, de partage, d’accord et de bonheur ? Regardons ça de plus près.


Cette pause annuelle est née de la nécessité de rassembler hommes, femmes et enfants autour des moissons, garantie de sécurité alimentaire pour la collectivité : tous les bras sont recrutés, chacun laisse ses travaux pour participer, écoliers comme artisans. Le circuit récompense s’activait en agissant pour remplir une tâche et les greniers. C’est l’époque où l’activité des hommes était encore calée sur le rythme de la nature : une alternance de période de croissance, yang — printemps et été — et donc d’activités et de période de préservation, yin — automne et hiver et donc de repos.


Et aujourd’hui ? L’homme industriel du milieu du XIX  ème siècle a inversé cette loi naturelle pour s’activer toute l’année et faire une pause l’été. Alors comment activons-nous le circuit de la récompense ? Cesser d’agir, ne « rien » faire enfin n’est-il pas contraire au bon sens du système nerveux ? Si la société s’est organisée pour déléguer aux agriculteurs et éleveurs cette fonction essentielle de notre vie et survie, nous n’en sommes pas moins responsables de la façon dont nous répondons à ce temps. Qui est offert aux salariés et aux enfants et que s’offrent les autres, tant le besoin se fait sentir de vivre autre chose. Mais quoi plus précisément ?


Qu’est-ce que la logique émotionnelle peut nous révéler à ce sujet ?


Si nous nous inspirons de la grille de lecture du processus émotionnel, toute action tend à satisfaire naturellement, par automatisme et par apprentissage, le besoin d’existence non conscient et étendu en désir conscient. D’où les semailles, moissons, vendanges et autres récoltes en lien avec la vie. Ainsi, plutôt que de cesser de faire ce que nous faisons d’habitude tout au long de l’année, cette période peut être l’occasion de faire quelque chose qui va aussi satisfaire ce même besoin-désir. La question serait alors… cette année, quelle est l’action, voire l’effort, qui va satisfaire mon désir d’existence ?


Aie, j’ai écrit le mot qui vous semble peut-être incompatible avec les vacances… L’effort !
Car au regard de la biologie, au regard du sens du vivant, l’effort n’est pas de reproduire chaque jour les mêmes comportements (n’est-ce pas ce que nous faisons en reprenant les mêmes routes mentales et comportementales, automatisées et rassurantes jour après jour ?), mais de produire du neuf. D’apprendre, c’est-à-dire de prendre et d’amener à soi (le sens du préfixe « ap ») ce que nous découvrons et allons faire nôtre. Car l’effort a vocation de fortifier l’être. Et l’apprentissage est le pendant actif et conscient de nos réactions automatiques : leur point commun est de répondre au même besoin d’être, au même désir d’exister. Quand les réactions automatiques, inscrites dans notre patrimoine génétique sous la forme de la fuite (j’évite), de la lutte (je maitrise), du repli (je m’efface) ou de la captation (je consomme), l’apprentissage est la réponse au désir plus conscient d’avoir de quoi satisfaire notre sécurité, notre identité, notre accomplissement et notre plaisir.


Alors ces vacances ? Qu’allez-vous apprendre de neuf ? Car moins nous apprenons, moins nous mobilisons avec effort nos ressources, plus nous encourons le risque de reproduire les schémas de nos automatismes, de nos habitudes plus ou moins défensives. Et moins nous sommes capables de répondre aux nouveaux enjeux, ceux de la rentrée et… ceux liés aux bouleversements que nous avons en partie générés par habitude et négligence de ce qu’est réellement la vie.


Il nous faut apprendre pour devenirs mieux humains. Coûte que coûte. A commencer par apprendre comment fonctionne notre système nerveux, celui avec lequel nous existons dans notre monde, le monde intérieur et le monde extérieur dont nous sommes une partie. Cette connaissance est le pilier de notre capacité à agir avec cœur et intelligence plutôt que de réagir comme à l’accoutumée, pressé par le surgissement de l’événement.


Bel été à vous ! Au plaisir de vous retrouver ou vous rencontrer pour apprendre ensemble

Catherine Aimelet-Perissol

Écoute-moi ! Écoutez-moi !

Qui n’a pas exprimé avec angoisse, rage ou dépit ces deux mots ! Que ce soit dans l’espace privé d’un couple, d’une relation parents enfants ou dans l’espace professionnel, cette demande d’allure si anodine peut, en réalité, devenir un cri d’urgence! Car être écouté c’est se sentir exister dans la relation. Et ne pas être écouté, c’est, selon la coloration émotionnelle singulière à chacun, se sentir dérouté, vulnérable, rejeté, négligé, ignoré, tout seul.


Être écouté n’est pas un besoin vital ; même Robinson sur son île a survécu. Mais être écouté, c’est recevoir un écho de sa propre existence.
Écouter n’est pas savoir se taire ou répéter comme un magnétophone, pas plus que chercher à comprendre absolument le sens ou encore la psychologie des propos de l’autre. Écouter est bien plus simple et plus difficile que ça : c’est être relié à l’autre jusque dans la résonnance émotionnelle que les mots de l’autre génèrent en nous et jusque dans l’origine existentielle des mots prononcés !


Que nous disent la LE et les neurosciences pour nous aider à vraiment écouter ? 


Que le corps entend avec ses sens avant l’esprit qui comprend. Car notre cerveau corps est d’abord une « caisse de résonnance » avant que notre cerveau esprit habille de sens les mots (ou une partie des mots) entendus.


Écouter, c’est utiliser nos oreilles pour entendre des sons portés par la voix, entendre une vibration et donc une émotion que notre langage s’ingénie à décrire pour mieux en décoder le sens : on parle de voix plate, aigüe, chaude, frêle, grinçante, rude, brisée, d’outre-tombe, morne, guillerette…
La voix est le porte-parole, le haut-parleur de notre état émotionnel. Ne pas être écouté, c’est aggraver la difficulté à exister tel que nous sommes et renforcer la pression à devoir être un quelqu’un qui plairait à l’autre.


Écouter vraiment, c’est résonner avant de raisonner pour donner tout son sens à nos mots et à ceux de l’autre. Alors, quand nous sommes écoutés avec cette résonnance, nous pouvons -enfin- nous sentir vivants face à l’autre. 


Car écouter, c’est considérer que chacun parle non seulement pour être entendu mais aussi pour s’entendre lui-même car nos mots disent quelque chose de notre désir de vitalité, de nos besoins de sécurité, d’identité, de sens et de croissance. En somme, quelque chose de notre « homéostasie biologique, psychique et même culturelle » pour citer le neuroscientifique Antonio Damasio.


Venez apprendre « Comment bien écouter avec la LE ?  » lors du prochain séminaire du 22 au 24 mars 2019!

Catherine Aimelet-Périssol

La maisons des maternelles


Émission du 5 février 2019 présentée par Agathe Lecaron
La Maison des Maternelles est le rendez-vous quotidien consacré à la petite enfance.

« comment désamorcer les colères de votre enfant ?… l’enfant ne s’exprime que par le biais des émotions…l’enfant se construit entre deux mouvements alternatifs, appartenir en faisant des câlins ET s’opposer, se différencier… »


Regarder et écouter les réponses de Catherine Aimelet Périssol.


Tous mes vœux pour la nouvelle année à toutes et à tous

Voilà un rituel auquel nous cédons avec joie, comme un bon augure. Santé, réussite, bonheur, projets, rencontres sont appelés à l’aube de cette année nouvelle. Autant de souhaits pour que se déploie la joie dans nos vies et que soient repoussées la peine, la peur ou la colère.


Mais, n’est-ce pas un peu court de se considérer comme de simples consommateurs recevant ces bonheurs comme des cadeaux ?


La compréhension de la logique de nos émotions pourrait-elle nous aider à agir pour que cette année soit — effectivement — bonne pour chacun autrement que par l’évitement des problèmes et des malheurs, par le contrôle de soi, des autres et des situations ou par la discrétion du repli sur soi ?


Ce qui pourrait commencer par rendre notre vie meilleure peut sembler paradoxal : il s’agit de faire corps avec ce qui est là, en nous et autour de nous et d’ouvrir nos sens à la nouveauté… puisque c’est bien elle que nous fêtons ! Et donc à l’inconnu !


Oser regarder et voir, oser écouter et entendre la réalité telle qu’elle se présente à nos sens, à notre corps vivant… quelques centièmes de secondes avant que nos interprétations, nos jugements ne s’emparent de cette expérience pour l’évaluer à l’aune du déjà connu.


Nous laisser surprendre, regarder soi, l’autre, la situation comme inconnue, c’est nous donner l’occasion d’apprivoiser le nouveau de cette année qui débute… et éviter qu’elle ne ressemble aux précédentes.


De la qualité de cette rencontre avec le réel va dépendre l’ensemble de nos actions : est-ce que je vois ce qui est là présent, nouveau ou bien est-ce que je me représente ce que je vois selon ce que j’attends et connais déjà ?  Car, si nous ne pouvons échapper au besoin d’exister, notre cerveau peut nous jouer un tour en privilégiant le connu et l’attendu plutôt que le réel. C’est là que nos émotions s’emballent…

Car ce ne sont pas nos ressentis qui guident nos actions mais bel et bien notre désir.


Pour que confiance et dignité riment avec appétence et courage, pour vivre la vie qui est la nôtre dans une époque chargée de bouleversements présents et à venir, d’enjeux sociétaux et environnementaux, ouvrir nos sens peut nous aider à ouvrir notre cœur.


Faisons ensemble une place à la Nouveauté de l’Année 2019

Catherine Aimelet Périssol

Ysée et Croco sont en colère

De Catherine Aimelet-Périssol et Aurore Aimelet
(Leducs, 2018)

A quoi servent nos émotions ?

La collection Mes Zen’Émotions (Éditons Leduc.s Jeunesse) donne des clés aux enfants comme aux parents pour mieux vivre leurs émotions.

Cette collection est dirigée par Catherine Aimelet Périssol

Ysée et Croco n’ont même pas peur

De Catherine Aimelet-Périssol et Aurore Aimelet
(Leducs, 2018)

A quoi servent nos émotions ?

La collection Mes Zen’Émotions (Éditons Leduc.s Jeunesse) donne des clés aux enfants comme aux parents pour mieux vivre leurs émotions.

Cette collection est dirigée par Catherine Aimelet Périssol

Émotions, quand c’est plus fort que lui. Aider son enfant de 3 à 11 ans à bien grandir

De Catherine Aimelet-Périssol et Aurore Aimelet
(Leducs, 2018)

Une priorité grillée au toboggan met votre enfant dans tous ses états ?

Un lego qui refuse obstinément de s’emboîter le fait voir rouge ?

Une remarque de la maîtresse le plonge dans l’angoisse ?

Un « T’es plus mon copain » le transforme en madeleine ?
Petits tracas ou gros soucis, ces événements du quotidien créent chez l’enfant de vives émotions, et pour cause…

Que faire quand l’enfant est débordé par ces émois ? Comment réagir sans sombrer nous-mêmes dans le plus profond désarroi  ?

Émotions, quand c’est plus fort que moi. Peur, colère, tristesse : comment faire face

De Catherine Aimelet-Périssol et Aurore Aimelet
(Leducs, 2017)

Cesser d’être émotif ?

Mauvaise idée !

Nos émotions sont des atouts : elles nous servent de signaux d’alarme.

En s’appuyant sur les dernières recherches en neuroscience, qui expliquent notre fonctionnement, les auteurs nous guident vers l’apaisement.

Indispensables pour les victimes de tsunamis émotionnels… et pour tous les autres.

Institut de Logique Emotionnelle - 9 rue d'Avron 75020 Paris

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