Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

Étiquette : désir

Des vacances pile comme il faut

Les vacances d’été…. Je les attends avec impatience, puis je les savoure avant de les évaluer sitôt rentrée :  ont-elles été assez longues? me suis-je assez reposée ? ai-je assez profité ? Assez, assez… mais à quoi sert de me poser cette question du « assez » ?

Arrêt sur le mot et plongée dans le dictionnaire. « Assez » évoque l’intensité dans ce qu’elle a de suffisant. Est-ce que cette interrogation sur le suffisant renverrait à une insuffisance, et donc à un manque ? M’interrogerais-je donc sur un manque en mesurant le assez ?

La LE m’a enseignée que le manque pouvait ensuite générer un désir d’avoir toujours, avec le risque de vouloir y répondre « toujours », et coûte que coûte.

Mais à quoi peut bien me servir de me poser la question après coup ? Je sèche… Je choisis alors de questionner une habitude plus simple – ai-je assez mangé – et ainsi m’offrir l’opportunité d’accéder à mon ressenti. Là, je peux mieux évaluer la suffisance, ou l’insuffisance et regarder ce que j’ai fait pour garantir d’avoir « assez mangé » : j’ai pris de chacun des plats sur la table, je me suis resservie, je me suis coupée un morceau de pain… Une fois que tout cela est consommé, englouti je vérifie que c’est suffisant. Ce pourrait-il que pour répondre à un désir d’avoir « toujours » de la satiété ou de l’énergie ou du contentement je mesure si c’est « assez » ?

Je reprends ma réflexion là où je l’ai laissée et me demande si, en interrogeant après coup le côté suffisant ou profitable de mes vacances, je ne satisferais pas un désir d’avoir « toujours » de la vitalité, du tonus, de l’allant… peut-être en prévision de toutes ces choses auxquelles j’ai pensé durant l’été et que j’ai envie de mettre en place à la rentrée.

Alors voilà à quelques jours du grand départ, je vous souhaite une pause estivale suffisamment longue et reposante, joyeuse et ressourçante pour que vous nous retrouviez à la rentrée avec une pêche d’enfer !

Caroline Wietzel

La voie du désir

Samedi 21 et dimanche 22 mai 2022.

C’est quoi le désir ?
C’est ce qui fait naitre le MOI.

Le désir est constitutif de nos habitudes comportementales et mentales. Des plus raisonnables aux plus émotionnelles et défensives.

Le désir est à l’identité ce que le mouvement est au corps, un appel, un moteur incarné dans notre cerveau. Celui-ci est soumis à une double contrainte biologique : être vivant et être mimétique, en miroir. Un duo qui peut produire de la bienveillance ou devenir un duel et générer malveillance, manipulation et frustration.

Nous vous proposons, pendant deux jours, de découvrir le sens vivant du désir à la lumière de la Logique émotionnelle : d’où nait le désir, comment il s’exprime, comment il se distingue de l’objet du désir, comment il initie l’action et la réflexion. Et surtout comment nous pouvons y répondre par des voies plus créatives que nos seuls automatismes grâce aux capacités de notre néocortex.

Pendant ces deux journées, en alternant exercices pratiques et apports théoriques de la Logique émotionnelle, les participants découvriront l’écho de l’élan vital corporel et instinctif contenu dans le désir ; ils comprendront comment le besoin ontologique d’être vivant se déploie dans le désir d’avoir de quoi le demeurer (vivant !).

Le mimétisme est un processus biologique mieux connu depuis la mise en évidence des neurones dits miroirs dans le cerveau moteur : ceux-ci sont capables d’activer les voies nerveuses de l’action sans que le corps ne bouge. Voie d’apprentissages, le mimétisme s’impose aussi dans nos relations. Comment utiliser en conscience ce mécanisme sans le subir ?

La connaissance des processus biologiques à l’origine du désir est facteur de liberté et de créativité. Son ignorance entretient l’attente, la rivalité, le conflit et donc, la frustration.
 

  • Identifier et mettre des mots sur la nature du désir en soi : sûreté ? liberté ? reconnaissance ? distinction ? paix ? initiative ? A partir d’une situation personnelle, chacun trouvera le mot qui correspond à son désir.
  • Distinguer le désir de l’objet sur lequel il est projeté : le moyen d’avoir est différent du désir d’avoir. Notre désir parle de nous ; à nous d’y répondre.
  • Reconnaitre les habitudes mentales et comportementales automatiques utilisées jusqu’alors pour répondre à nos désirs : quels sont les moyens que mon « crocodile intérieur » a favorisés pour répondre à mon désir ? L’habitude d’éviter les problèmes, de contrôler les situations (et les autres), tolérer et m’adapter en passant si possible inaperçu ? Fuite, lutte, repli sur moi ?
  • Ajouter de nouvelles capacités pour répondre à notre désir. Revoir à neuf le désir, soulagé de ces autres dont nous attendons satisfaction, pour laisser apparaitre d’autres voies d’action. Car, si nous ne pouvons faire disparaitre les voies neuronales automatiques, nous pouvons toujours en automatiser de nouvelles.


La liberté est par là !

Institut de Logique Emotionnelle - 9 rue d'Avron 75020 Paris

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