Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

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Le besoin de réalité d’être

Il consiste à être en harmonie intérieure en accordant du sens à la situation telle qu’elle est perçue …et à l’origine de son initiative personnelle. Là encore, le besoin de réalité d’être allie deux polarités apparemment opposées : statique pour conserver le sens et l’ordre harmonieux en soi et dynamique pour évoluer dans la situation.

La réalité de son être est la somme du besoin de sécurité structurelle et du besoin d’identité relationnelle. Le produit de cette somme est donc différent des deux besoins mais les contient dans son appel existentiel. Elle est une alliance entre le corps qui se défend pour exister et le corps en relation qui tient compte des autres pour aussi exister.

Cette alliance tend à mettre en accord l’ensemble du système nerveux face à une situation perçue comme complexe : le cerveau reptilien qui répond de la vie, le cerveau limbique qui en mémorise les moyens dans l’espace social et le cerveau néocortical qui anticipe les solutions pour poursuivre la vie de façon sensée.

Le besoin d’Identité

Pour se protéger de ce qui pourrait menacer, mais aussi pour mieux assurer les besoins de nourriture, les hommes se sont organisés en groupes.
Au sein de cette organisation, l’individu cherche à trouver sa place, alliant appartenance au groupe et recherche de distinction individuelle.
 
Le besoin d’identité va aussi s’organiser autour des deux polarités, statique et dynamique. L’identité est affaire de posture dans le monde relationnel, à commencer par la place que nous occupons dans le groupe, la reconnaissance que nous nous accordons, qui nous est accordée, et celle que nous accordons à notre entourage.
 
Les apprentissages, la communication participent à l’expression de notre identité. La colère et la réaction de lutte cherchent à défendre une identité qui a été blessée.
Là encore, c’est la sensation de tension et d’agressivité qui sert d’indicateur sur notre besoin en manque de satisfaction. Attention, il ne s’agit pas d’attendre de l’autre qu’il comble notre manque. Notre besoin ne concerne que nous face à l’autre …

Le besoin de sécurité

Il consiste à être sûr et confiant dans son abri pour pouvoir dormir sur ses deux oreilles… et libre de ses mouvements pour pouvoir se sortir des dangers de l’environnement.
Le besoin de Sécurité va donc s’organiser autour de deux polarités, l’une statique et l’autre dynamique.
 
La sécurité est affaire de structure dans le monde matériel, à commencer par notre propre structure corporelle, par nature vulnérable. Nous pouvons nous y fier comme un espace fiable puisqu’il nous envoie les informations dont nous avons besoin pour vivre.
 
Ainsi la faim quand nous avons besoin de manger, la soif quand nous avons besoin de boire, la peur quand nous avons besoin de créer de la sécurité, si nécessaire en prenant la fuite pour éviter le danger.
 
Ce sont donc nos sensations qui sont nos meilleurs guides pour nous signaler nos besoins en manque de satisfaction.

Nos émotions, une mine d’information

Nos émotions nous informent sur nos besoins et nos motivations.


En plus des besoins fondamentaux comme l’air, l’eau et la nourriture, nous avons d’autres besoins, moins primaires et néanmoins incontournables, pour préserver notre intégrité d’être.
 
En premier lieu le besoin d’être en sécurité dans notre environnement, mais aussi le besoin d’être identifié au sein de notre groupe social. Et enfin, un besoin plus personnel, celui de réalité d’être une personne singulière qui mène un projet. A eux tous, ils constituent le besoin fondamental d’intégrité, tant physiologique que psychique – homéostasie, en terme médical.
 
C’est dire si les besoins fondamentaux sont à l’origine de notre motivation et des sensations de satisfaction. Mais ils sont aussi à l’origine de nos frustrations et des sensations douloureuses de manque. C’est à ce moment là que se déclenche l’émotion racine, la peur, pour nous presser à pallier ce manque.

Cette semaine, j’ai joué au loto

Cette semaine, j’ai joué au loto

Cette semaine, j’ai joué au loto et je n’ai pas gagné ! Mais cette fois-ci, allez savoir pourquoi !…, je me suis interrogée : quel est l’enjeu derrière cette espérance de gain ? Que me manque-t-il de si important ? Finalement « de quoi ai-je réellement besoin pour vivre » ?

Et je me suis mise à écrire ces quelques lignes.

 Pour vivre, finalement, je n’ai pas besoin de grand-chose : un peu de nourriture, si possible variée et équilibrée, un peu de sport, de la danse et du mouvement, pour garder le corps en bonne santé.

Quoi d’autre ? Peut-être un toit et quelques vêtements pour me protéger des intempéries et avoir chaud. Je me suis alors demandée d’où viendrait cette nourriture, ce toit, ces vêtements ? Suis-je en mesure de les produire moi-même ou ai-je besoin des autres ? « Vivre » m’est alors apparu subitement plus exigeant ou plus complexe que prévu.

« Bien vivre » ou « vivre le mieux possible » s’est imposé, vite remplacé, comme une évidence, par « vivre pleinement ». Ainsi ma question est devenue : « De quoi ai-je réellement besoin pour vivre pleinement ? »

La liste de mes besoins s’est soudainement allongée ! Vivre à l’abri des dangers, sans être menacée. Vivre intelligemment, généreusement, passionnément. Aimer ma famille. Rencontrer des gens. Explorer la planète. M’émerveiller de sa beauté. Exercer ma créativité. Apporter ma contribution au monde… et beaucoup d’autres choses encore.

Pourquoi formuler tant de besoins qui ne semblent pas indispensables de prime abord pour vivre mais qui me sont pourtant bien nécessaires ? Se pourrait-il que ce que je nomme « besoins » soient plutôt des solutions que j’ai mises en place en écho à un besoin plus vital, plus archaïque : celui de me sentir plus vivante ?

Vivre à l’abri des dangers serait une solution pour satisfaire mon besoin de sureté.

Aimer ma famille ou rencontrer des gens seraient des solutions pour satisfaire mon besoin d’appartenance.

Vivre généreusement, pour satisfaire mon besoin d’harmonie.

Vivre intelligemment et passionnément, pour satisfaire mon besoin de différence et de sens.

Explorer la planète, mon besoin de liberté. M’émerveiller de sa beauté, mon besoin d’harmonie. Exercer ma créativité, mon besoin d’initiative personnelle …

Besoins, nés de mon besoin vital d’existence, transformés en désirs, sources de mes motivations à entreprendre, agir, choisir … Mais aussi parfois sources de mécontentement à force de vouloir contenter mes désirs à tout prix ! Ou sources d’habitudes qui pourraient se transformer en addictions …

Je ne sais pas si je vais rejouer au loto la semaine prochaine mais je sais que je vais revoir la liste de mes désirs en prenant en compte ce que j’ai déjà mis en place pour vivre pleinement ! A moi ensuite de savourer ou de modifier en conscience ce qui mériterait de l’être au regard de ma vision d’une vie « pleine ».

Si vous aussi, vous souhaitez connaitre les mécanismes qui président à vos choix de vie , comprendre au nom de quoi vous faites ce que vous faites, je vous invite vivement à participer au module « La voie du désir » : 2 jours pour faire le point en toute sécurité et bienveillance, guidées par deux animatrices expérimentées en Logique Emotionnelle : Sylvie Alexandre-Rochette et Catherine Le Sage.

Maïté Pecqueur

Institut de Logique Emotionnelle - 9 rue d'Avron 75020 Paris

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