Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

Auteur/autrice : Catherine Le Sage

Fondation Ronald McDonald – Magazine Parents

Table Ronde : Apprivoiser ses émotions, ça s’apprend !

Une table ronde pour aborder les émotions des enfants, de la naissance à l’adolescence.
D’où viennent les émotions, à quoi servent-elles ? Comment les apprivoiser ? Comment accompagner son enfant dans la régulation de ses émotions ? Comment le climat ambiant ou les circonstances particulières (maladie, hospitalisation…) impactent les émotions ?

Avec :

  • Dr Catherine Aimelet-Perissol, fondatrice de l’institut de logique émotionnelle
  • Dr Saverio Tomasella, psychanalyste et écrivain
  • Dr Hélène Romano, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans le psychotraumatisme

Interview de Catherine Aimelet-Périssol par Eva Roque sur France Inter

Le 1er novembre 2022 en compagnie de Marie Robert et Alexandre Jost

Comment recevoir un compliment ?

Accepter ou recevoir un compliment n’est pas toujours aisé.

Le SMS est arrivé quelques secondes après ma sortie du studio : « Trop belle ta chronique ce matin » suivi d’un émoji cœur.

Message signé d’une consœur à laquelle j’ai répondu : « Ah bon ? Je l’ai trouvée moyenne moi ». Ma réponse est partie et à ce moment précis, je me suis détestée…
Mais pourquoi répondre cela ?

Pourquoi ne pas dire simplement « merci » et passer à autre chose ? Pourquoi recevoir un compliment se traduit quasi systématiquement par une gêne, un embarras ?

Pourquoi ne pas accepter l’idée que oui, cette chronique était sans doute réussie. Ou que le plat que j’ai concocté pendant des heures pour des amis était succulent et qu’il n’était pas nécessaire de dire qu’il manquait de sel, qu’il était un peu trop pimenté et que le dressage était approximatif…

« Il est flou ! »

Aujourd’hui, lundi, c’est la réunion coordination. Tout le monde est présent sauf Augustin (celui-ci a la charge d’une mission pour l’entreprise, il travaille sur ce sujet depuis longtemps).

Voilà ce qui ressort de la discussion : « C’est flou ! Ce que dit Augustin de sa mission est vraiment flou. Nous, on ne comprend rien, c’est vraiment trop flou ».

Les échanges s’intensifient : « D’ailleurs, son comportement aussi est flou ! On ne sait pas ce qu’il veut faire ! Est-ce qu’il arrête, quand, est-ce qu’il continue de s’en occuper. Il n’est pas clair ! »

Seule Noémie exprime autre chose : « Pour moi, ses propos sont clairs : il dit et redit depuis plusieurs mois qu’il va cesser cette mission. Mais je vois qu’il continue ».

En quoi la logique émotionnelle pourrait éclairer cette saynète ? Comment pourrait-t-elle aider les participants à s’entendre ?

  • D’abord, que se passe-t-il au sein du groupe ?

Il y a un écart entre différents points de vue. Parmi les participants certains, les plus nombreux, décrivent une attitude floue chez Augustin et un seul autre décrit une attitude claire.

  • Ralentissons pour mieux observer ce qui se passe et nous mettre en rapport avec ces différentes informations.

Pour ce faire, tournons notre attention vers l’intérieur de chacun. La LE nous rappelle que nos représentations sont des fictions qui s’élaborent en soi avant de devenir des projections, des jugements sur l’autre ou les autres que soi.

Il s’agirait, fort de cette connaissance, alors d’oser se poser cette question :
Tiens, en parlant d’Augustin, je me rends compte que je me l’imagine flou. Ce flou parlerait-il de moi ? Ou plutôt de mes habitudes et mes actions quand je suis dans certaines situations ? Mais lesquelles ? Peut-être des situations qui me sont étrangères, que je méconnais et qui m’apparaissent complexes. Alors, cela m’arrange de considérer l’autre et son comportement comme étant flous. C’est sans doute une façon de me débarrasser de ce dans quoi je me sens perdu. Tout cela parle de moi ».

Voilà ce que la logique émotionnelle a à dire.
Mais de même, Noémie, dont le point de vue est tout autre, pourrait en ralentissant se questionner : « Cette clarté parle sans doute de moi ! Peut-être que je pose mon attention sur ce que je comprends des propos d’Augustin sans regarder que son attitude est en décalage avec ses mots. Ah, je reconnais là une habitude : voir ce qui m’arrange et éviter ce qui me dérange »

  • Monde flou/monde clair parle de nos représentation du monde environnant car l’humain fictionne et se représente l’autre, lui-même et ce qui l’environne. L’esprit filtre les informations qui arrivent jusqu’à lui par ses sens, il filtre en fonction de mémoires engrammées, d’évènements antérieurs qui s’apparentent à la situation qu’il vit aujourd’hui.

A chaque instant, le cerveau fait le tri parmi des milliers d’informations, il a conservé les mémoires de chaque choc aussi minime soit-il. Et pour aller de l’avant, nous nous remodelons, notre cerveau créé un nouveau petit bout de notre identité.

Et Augustin ? Est-il flou ou clair ? La question est ailleurs que dans cette binarité. Elle est dans la connaissance du processus qui nous responsabilise face à l’attitude de l’autre.

  • La discussion peut alors se clore sur une ouverture : « Je propose de prendre date pour éclairer la situation en écoutant vraiment Augustin et en regardant avec lui ses comportements en rapport avec son intention »

Pour voir plus clair en vous et autour de vous, venez rejoindre la prochaine formation « Percevoir la réalité »

Et apprenez à nourrir votre désir (intention) de clarté !

Catherine Le Sage

Prochaine conférence de Catherine Aimelet-Perissol

Les petits déjeuners essentiels organisent le 16 octobre 2021 une conférence ayant pour thème :

Révéler le bon sens de nos émotions.

Lieu de la conférence :

Vélodrome de Roubaix
13-15 avenue Maxence Van Der Meersch
59100 Roubaix


Catherine Aimelet-Perissol
Docteur en médecine, psychothérapeute et formatrice en logique émotionnelle, auteure et conférencière.

Joie, peur, colère, tristesse, sont quatre des grandes émotions qui nous traversent, nous alertent, nous guident et parfois nous submergent au point d’interférer dans nos actions et d’influer nos décisions.


Plutôt que de chercher à les « gérer », Catherine Aimelet Périssol nous invite à en faire nos alliées.
En tant que médecin et psychothérapeute, son approche est singulière : elle nous montre que les émotions sont l’expression du lien entre corps, mémoire et esprit.


Elles sont donc des indicateurs précieux. Elles sont un langage et ont leur langage. Se mettre à leur écoute et les décoder, c’est gagner en liberté en nous offrant la possibilité de les traduire en réponses adaptées aux situations.


À nous donc d’en prendre conscience, et avec bon sens, d’intégrer la Logique Émotionnelle pour faire de nos émotions un atout.

A propos de nos sensations

La LE fait appel à la sensorialité immédiate pour comprendre comment, en percevant un événement à l’extérieur de soi, nous éprouvons un phénomène à l’intérieur de soi, décrit comme une sensation. Celle-ci en en écho avec ce qui se passe à l’extérieur notamment par l’effet de la fonction mimétique des neurones dits miroirs, présents dans la profondeur de notre cerveau, et par nos automatismes vitaux, déclenchés juste au dessus de la moelle épinière.

Ces neurones seraient responsables du mimétisme, très étudié par René Girard sur le plan des comportements en collectivité et par Jean-Michel Oughourlian, neuropsychiatre, qui ont coécrit avec Guy Lefort, Des choses cachées depuis la fondation du monde, ouvrage paru aux éditions Grasset en 1978. Le fait de sentir en soi à partir des perceptions hors de soi dans un processus d’écho ou de mimétisme donne sens à la réactivité émotionnelle qui s’opère ensuite de façon automatique.

La LE fait aussi appel à la mémoire sensorielle.

Voici ce qu’en dit Joseph Ledoux, professeur en neurobiologie, dans son dernier ouvrage, Synaptic Self, paru en 2002 : la remémoration consciente est le type de mémoire que nous avons à l’esprit lorsque nous parlons habituellement de la « mémoire ». Se rappeler c’est être conscient d’une expérience antérieure, et présenter des troubles de la mémoire c’est avoir un problème avec le rappel d’un événement ou d’une information que nous savons pourtant avoir précédemment vécu ou su.

Mais il existe un système de mémoire différent qui garde le souvenir des situations dangereuses ou du moins menaçantes. Cet apprentissage du danger met en relation directe nos perceptions sensorielles avec nos réponses comportementales. Il ne dépend pas de la conscience et nous n’avons aucune emprise sur lui ni un accès conscient à sa véritable nature.

En fait, normalement, les deux systèmes de mémoire fonctionnent simultanément. La mémoire consciente apporte le contexte factuel d’un événement (ce que nous pouvons analyser intellectuellement, sans en éprouver le ressenti) et la mémoire inconsciente donne le relief sensoriel à ce contexte (les manifestations physiques, émotionnelles).

En dehors de l’immaturité de la mémoire consciente en période prénatale, les causes d’un éventuel dérèglement de ce fonctionnement sont multiples mais la principale semble être la peur elle-même. Bruce McEwen, éminent chercheur sur la biologie du stress, a mis en évidence qu’une peur brève mais intense entraîne un appauvrissement en dendrites des neurones activés par cette peur dans l’hippocampe. Les dendrites, parties réceptrices des neurones, sont des acteurs majeurs dans la formation de la mémoire consciente.

Les dégradations sont réversibles si la peur ne dure pas mais les dendrites sont définitivement endommagées, laissant les neurones isolés, si la peur se prolonge. Dans ce cas, le souvenir conscient à l’origine de la peur devient inaccessible. Lorsque la peur se manifeste, il ne subsiste alors aucune piste pour en retrouver consciemment le point de départ.

Et la manifestation sensorielle de la peur reste, de fait, la seule trace qui puisse, éventuellement, permettre de remonter jusqu’à l’événement d’origine et de le désactiver consciemment. En ce sens, des signaux de forte intensité (des sensations physiques fortes reproduites consciemment, par exemple), en ciblant les neurones qui ont été isolés par des dendrites endommagées, peuvent réactiver l’activité de ces neurones et permettre ainsi la restitution consciente de la mémoire.

Par ce mécanisme, on peut imaginer, un peu comme un sourcier s’approche d’un point d’eau avec sa baguette, qu’en remontant consciemment au plus fort de la manifestation sensorielle de la peur et en la revivant pleinement et avec consentement, on puisse la désamorcer en « reconstruisant » l’accès endommagé aux neurones concernés. Dans ce cas, la mise en conscience ne porte plus sur le souvenir mais sur la ré-expérimentation (volontaire et sécurisée) de la peur. Il s’agit là, très probablement, du mécanisme qui sous-tend notre approche.

* Quelques lectures qui étayent le processus de Logique Emotionnelle :

Henri Laborit : tous ses ouvrages et particulièrement L’éloge de la fuite, La Nouvelle Grille

Antonio R. Damasio : L’autre moi-même – Les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des émotions, Paris, Odile Jacob, 2010.

Lionel Naccache : Le nouvel inconscient – Freud, Christophe Colomb des neurosciences, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « Sciences », 2006.

A suivre…

A propos de nos perceptions

La neuro-imagerie explique le processus de la Logique Emotionnelle® : celle-ci fait appel à la fonction mimétique des neurones dits miroirs et à nos capacités intéroceptives

L’ensemble des articles concernant nos perceptions étudie la perception dans sa dimension à la fois philosophique, cognitive et neurosensorielle. La neuro-imagerie est venue considérablement préciser comment se passe le processus qui permet l’intériorisation des informations externes et internes (venant du reste du corps). Les ouvrages de Lionel NACCACHE*, neurologue et chercheur en neurosciences, permettent de mieux saisir ce phénomène. Où l’on comprend que les informations perçues sont à la fois vraies et fabriquées…

Le lecteur pourra aussi découvrir les travaux de Sémantique Générale d’Alfred KORZIBSKI, qui mit en évidence les notions d’Inférences, de filtres anatomiques et psychiques. « Le mot n’est pas la chose » ou « ceci n’est pas une pipe » écrit sur le tableau de Magritte représentant une pipe, sont déjà un bon début pour voir autrement ce que nous sommes convaincus de voir pour de vrai !

Cette dynamique est le « sujet/ objet » sur lequel travaillent de nombreux chercheurs. Les neuroscientifiques maillent de plus en plus leurs recherches avec les chercheurs en sciences humaines.

Dans son ouvrage paru en 2006 (Le Nouvel Inconscient), Lionel NACCACHE propose aussi une lecture passionnante sur l’inconscient : celui-ci sort de la seule dimension freudienne pour s’étendre à de nombreux processus cérébraux cognitifs.

L’inconscient neurologique est un vrai inconscient, tandis que celui du père de la psychanalyse traduit le fourmillement du conscient psychique, formidablement doué pour créer de la fiction riche de sens, notamment par les mécanismes inconscients de construction de nos représentations à partir des informations mémorisées et bel et bien vivaces en soi. C’est seulement dans un deuxième temps que nous prenons conscience de nos représentations. Lionel NACCACHE « Le Cinéma Intérieur » 2020.

La Logique émotionnelle s’appuie sur ces constatations. L’écoute en résonance des perceptions et des sensations permet ainsi de révéler et de faire advenir à la conscience des mouvements perçus de l’extérieur et leurs effets sensoriels en soi à l’origine des émotions.

Le travail LE se situe à l’interface entre inconscient sensoriel, non pas refoulé mais informant en deçà du seuil de la conscience, et conscience cognitive, non pas « défoulée » mais informant du jeu vital que nous ne cessons de mettre en œuvre en interprétant et en fictionnant notre monde.

Le besoin de réalité d’être

Il consiste à être en harmonie intérieure en accordant du sens à la situation telle qu’elle est perçue …et à l’origine de son initiative personnelle. Là encore, le besoin de réalité d’être allie deux polarités apparemment opposées : statique pour conserver le sens et l’ordre harmonieux en soi et dynamique pour évoluer dans la situation.

La réalité de son être est la somme du besoin de sécurité structurelle et du besoin d’identité relationnelle. Le produit de cette somme est donc différent des deux besoins mais les contient dans son appel existentiel. Elle est une alliance entre le corps qui se défend pour exister et le corps en relation qui tient compte des autres pour aussi exister.

Cette alliance tend à mettre en accord l’ensemble du système nerveux face à une situation perçue comme complexe : le cerveau reptilien qui répond de la vie, le cerveau limbique qui en mémorise les moyens dans l’espace social et le cerveau néocortical qui anticipe les solutions pour poursuivre la vie de façon sensée.

Mon oncle d’Amérique

Mon oncle d’Amérique est un film français réalisé par Alain Resnais, réalisé en 1979 et sorti en 1980

Synopsis :

Le professeur Henri Laborit intervient au cours de trois récits entremêlés pour expliquer ce que nous savons aujourd’hui du comportement humain :

Jean Le Gall, issu de la bourgeoisie, ambitieux, mène une carrière politique et littéraire. Pour la comédienne Janine Garnier, il abandonne sa femme et ses enfants. Janine a quitté sa famille, de modestes militants communistes, pour vivre sa vie. À la demande de la femme de Jean, qui prétend être malade et condamnée, elle le quitte, puis devient conseillère d’un groupe textile où elle doit résoudre le cas difficile de René Ragueneau, fils de paysan, catholique, devenu directeur d’usine.

Le film se déroule en permanence sur trois niveaux : l’histoire racontée, les représentations mentales des protagonistes influencées par le cinéma et par leurs souvenirs propres, et des images d’expérience sur les rats n’ayant pas de rapport évident sur le moment, mais qui deviennent éclairantes sur le comportement des personnages à la fin du film.

Selon Laborit, la conduite est réglée par quatre éléments : la consommation (boire, manger et copuler), la gratification, la punition (avec pour issues la lutte ou la fuite) et enfin l’inhibition de l’action.

Il reprend la théorie de Paul D. MacLean des trois niveaux cérébraux (ou « cerveau triunique », qui guidait la réflexion neuroscientifique à l’époque) :

  • Un cerveau reptilien, commun à tout le règne animal, qui assure nos réflexes de survie et qui dirige notre comportement de consommation ;
  • Un deuxième « cerveau », le cerveau limbique, commun à tous les mammifères, celui de la mémoire, qui guide notre comportement de récompense : il nous fait fuir les expériences que l’on a connues douloureuses (Chat échaudé craint l’eau froide) et agir pour rechercher le plaisir. Si toutes les issues sont bouchées, l’inhibition de l’action provoque le stress et déclenche des maladies ;
  • Notre troisième « cerveau », le néocortex, plus développé chez l’espèce humaine, permet d’associer des idées provenant d’expériences différentes plus abstraites. Il ne nous sert hélas bien souvent qu’à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements.

Le néocortex devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n’instaurent que des comportements de domination entre les hommes. Or l’homme n’est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu’il faut au moins canaliser les instincts de domination (puisque nous ne pouvons les éliminer) ne peut conduire qu’au malheur individuel et collectif. Ainsi, selon Laborit qui conclut le film, connaître ces mécanismes ne permettrait certes pas de les éliminer, mais au moins de les utiliser pour faire autre chose, de même que l’étude patiente des lois du mouvement n’a nullement supprimé la gravité, mais nous a permis néanmoins d’aller sur la Lune !

Source : Wikipedia

Extrait du film « Mon oncle d’Amérique« 

La liberté, c’est par là !

Comprendre ses émotions au lieu de les refuser est le début de la libération.

Dans l’émotion, deux voies s’offrent à nous :

Soit nous faisons la sourde oreille au message du crocodile et à l’intention vivante contenue dans l’émotion. Le « reptile » prend alors les commandes.

Soit nous prenons en compte le message et l’intention grâce à nos structures cérébrales plus récentes, notamment le néocortex. Nous écoutons alors l’intention intelligente du processus émotionnel et accueillons notre vulnérabilité. Cette information venue de notre être le plus intime et le plus fiable est là comme une invitation à stimuler notre créativité pour nous adapter à la situation dans le respect de soi et des autres, autrement que sous la pression des réactions défensives.

Les émotions nous renseignent sur nos besoins fondamentaux, comme la faim et la soif nous informent sur nos besoins de manger et de boire. L’émotion a donc une fonction vitale. Le vrai danger, pour soi comme pour la collectivité, est de la nier, de la rejeter ou de la subir sans en entendre l’intelligence et sans inventer de nouvelles réponses adaptées. La considérer au contraire comme une information utile et chargée de sens, comme un message bénéfique – bien que douloureux – est le début de la libération qui ouvre sur le choix de l’action à mener.

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