En allant chercher des réponses à « comment ça marche, un être humain ? » du côté de la science et de la médecine, Catherine Aimelet Périssol a d’emblée fondé sa recherche sur la
biologie et comment celle-ci sert de fondement à la psychologie.
Les neurosciences nous invitent, une fois l’existence d’un phénomène établi, à lui trouver une raison d’être, un sens, voire un but ou une intention. Et d’y chercher un enseignement !
Les signes, les symptômes servent à alimenter la réflexion plutôt que de se soumettre à des forces qui nous dépasseraient. C’est donc dans cette voie que se situe la recherche sur la logique
émotionnelle.
Voici les approches neuroscientifiques sur lesquelles se fonde la logique émotionnelle.
La logique émotionnelle se fonde sur les travaux d’Henri Laborit, médecin, chirurgien des armées, devenu neurobiologiste.
Deviennent explicites avec son approche les mécanismes du stress, cette redondance auto-entretenue de nos comportements par les représentations mémorisées au niveau du cerveau limbique.
Tous les ouvrages d’Henri Laborit sont passionnants, tant sur ses expérimentations que sa personnalité.
Écouter Henri Laborit expliquer ses expériences à propos des réactions défensives chez les rats.
D’autres chercheurs plus récents étayent les fondements de la LE
Antonio Damsio, professeur de neurologie et de psychologie, spécialisé dans l’étude neurologique de l’émotion et de la créativité en Californie.
Lionel Naccache, neurologue, professeur de médecine à la Pitié-Salpêtrière, directeur d’une équipe de recherche à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM).
Alfred Korzibski, ingénieur polonais, installé aux USA et créateur de la de Sémantique Générale qui mit en évidence les notions d’Inférences, de filtres anatomiques et psychiques.
Jean Michel Oughourlian, neuropsychiatre, et auteur de « L’autre qui m’obsède » en 2017, a beaucoup travaillé avec René Girard, philosophe dont les travaux sur le mimétisme ont vu leur intuition confirmée par la découverte de neurones miroirs dans les années 90.
Karl H Pribram physiologiste du cerveau suggéra que l’hologramme peut servir de modèle pour le fonctionnement du cerveau (plutôt que le modèle mécanique qui fera de chaque zone cérébrale un lieu dédié à une fonction).
Joseph Ledoux, professeur en neurobiologie, à propos de la conscience sensorielle dans son dernier ouvrage, Synaptic self paru en 2002
Bruce McEwen éminent chercheur sur la biologie du stress, En dehors de l’immaturité de la mémoire consciente en période prénatale, les causes d'un éventuel dérèglement de ce fonctionnement sont multiples mais la principale semble être la peur elle-même.
Pierre Marie Lledo, neurobiologiste à la tête du département de neurosciences de l’institut Pasteur et qui a longtemps travaillé avec Jean Didier Vincent, travaille sur la neuroplasticité,