Nous parlons de logique émotionnelle car avant tout, la fonction première d’une émotion est de nous mettre en mouvement dans le but de retrouver une forme d’équilibre qu’on appelle « l’homéostasie », et concrètement de rester en vie.

Si vous traversez la route et que, perdu dans vos pensées, vous n’avez pas vu la voiture qui vous arrive dessus, le coup de klaxon du conducteur vous fera instantanément remonter sur le trottoir.

Entre la perception du son du klaxon et l’action de remonter sur le trottoir, tout un processus logique de perception-sensation-action-retour à l’équilibre, en l’occurrence « rester en vie », s’est déroulé.

Mais bien sûr ce processus corporel ultra rapide a été mémorisé et maintenant, il se peut que vous vous racontiez toute une histoire sur l’inconscience des automobilistes…

De la perception corporelle jusqu’aux représentations, toute une « biologique » est enclenchée.

L’institut de logique émotionnelle vous propose de venir en savoir plus et surtout de comprendre comment vos émotions sont là pour vous.

La Logique Emotionnelle® est une approche biologique du fonctionnement des émotions. En cela elle s’appuie sur les travaux en neurosciences de chercheurs tels que Henri Laborit, Lionel Naccache, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, entre autres. 

Cette démarche propose d’apprendre à comprendre son propre processus émotionnel qui commence dans le corps, de manière pratiquement inconsciente, pour se prolonger dans le système cognitif, accessible à la conscience.

La « LE » met en évidence que le processus émotionnel a une logique et donc un sens. Pour répondre à nos besoins et désirs d’existence, nous agissons et nous construisons des stratégies, nous mettons en place des habitudes. Cela a pour conséquence d’entrainer des ressentis et des représentations. 

Pour en savoir plus : venez participer au stage « Apprivoiser ses émotions »

Nos émotions sont le moyen que notre corps a trouvé pour récupérer de l’équilibre et donc de la vie. Le comprendre est la première étape pour nous réconcilier avec nos émotions, qu’elles soient agréables ou désagréables.

Ce que nous jugeons comme négatif ou positif sont les conséquences de nos actions, de nos habitudes, que nous avons édifié au cours de notre vie pour répondre à nos besoins.

Vous pouvez commencer par le stage que vous voulez. Certains stages exigent toutefois un pré-requis mentionné dans la page du stage concerné.

Le stage recommandé pour vous familiariser avec le processus émotionnel  s’intitule « Apprivoiser ses émotions ». C’est une formation certifiée Qualiopi.

L’Institut est à votre disposition pour étudier avec vous le parcours de formation qui vous conviendra le mieux en fonction de vos projets.

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Non, la logique émotionnelle® n’est pas une neuroscience à proprement parler mais elle s’appuie sur les connaissances scientifiques contemporaines. A partir de la mécanique statistique jusqu’aux neurosciences, en passant par la biologie et l’anthropologie, la Logique Emotionnelle® pose un regard renouvelé sur l’humain et son fonctionnement.

Pour en savoir plus  : Participez au stage « Neurosciences et Logique Emotionnelle »

Le contenu des stages proposés par l’ILE prend en compte l’évolution récente des disciplines scientifiques les plus structurantes dans la compréhension du vivant, et donne du sens aux solutions que nous, humains, adoptons pour répondre à nos désirs. Dans cette voie, les signes et les symptômes servent à alimenter la réflexion plutôt qu’éviter, tenter de maitriser ou se soumettre à des forces qui nous dépasseraient.

Nos stages et formations permettent de devenir Praticien en Logique Emotionnelle niveau 1 et niveau 2, certifié par l’Institut de Logique Emotionnelle®.

Que vous cherchiez à vous reconvertir pour devenir praticien ou formateur, à renforcer votre posture de manager, à fluidifier vos relations, à prendre soin de l’autre ou vous enrichir personnellement, l’Institut de Logique Emotionnelle® vous propose différents parcours.

Oui, la Logique Emotionnelle® est une aide pour mieux écouter les enfants et leur expliquer le rôle des émotions. Les émotions colorent nos vies mais notre culture tend à les proposer en monochrome : tous heureux, tous positifs, tous capables de rebondir en cas de peine, tous capables de rester zen et sans colère et sans peur !

Toutes sortes de discours nous donnent à penser notre vie comme ratée si nous ne sommes pas en pouvoir de gérer notre existence comme notre compte en banque. Les émotions enfantines sont l’expression même de la vie, toutes les émotions. Elles sont nous.

Exemple …

– « Depuis que grand père est parti au ciel, maman est triste. Elle me dit que c’est normal parce que papy lui manque. C’est comme quand j’ai perdu mon doudou, il me manque et je suis triste aussi. Mais cela ne fait pas revenir Papy ni doudou. Alors à quoi ça sert d’être triste ? »

– « C’est comme de la couleur sur un dessin, ça sert à mieux voir ce que tu as dessiné et là, ça sert à mieux voir ce qui se passe à l’intérieur de toi quand tu veux que doudou soit là, avec toi alors qu’il est ailleurs mais que tu ne sais pas où. La tristesse, comme la peur ou la colère ou encore la joie, c’est de la couleur. Ce n’est pas fait pour faire revenir doudou, mais ça dit quelque chose d’important de toi qui aime doudou. Parce qu’avec doudou tu te sentais joyeuse ?

« Oui, comme avec Papy »

Trop souvent, nous considérons l’émotion comme un problème à traiter, voire un ennemi de notre tranquillité et la société dans son ensemble nous invite plus ou moins cordialement à la « gérer », à la maîtriser. Évidemment, si nous étions moins anxieux, moins énervés, moins abattus parfois, nous irions tellement mieux !

Sauf que, et nous en faisons régulièrement l’expérience, nous avons développé, par exemple, des habitudes d’éviter ou de contrôler tout ce qui pourrait réveiller l’émotion. Habitudes qui nous sont devenues une deuxième nature. Et de cet évitement, de ce contrôle s’ensuit une foule de ressentis et de sentiments… éprouvants ! Honte, culpabilité, jalousie, dépression, angoisse, rancœur, dégoût…

Autant de déclinaison de 3 émotions défensives de base, la peur, la colère et la tristesse…

Les émotions sont encore perçues comme un problème dans les entreprises et le rôle du manager est souvent un exercice solitaire, soumis à des injonctions contradictoires entre accueil-écoute, ressources limitées et attente de performance, avec un objectif de plus en plus prégnant : être « développeur » de son organisation. 

Le manager doit donc se développer lui-même et accompagner les membres de son équipe dans leur développement individuel et collectif.

Ce que la Logique Emotionnelle propose, c’est de s’intéresser plus particulièrement à l’entraînement et au renforcement de 4 compétences transversales qui sont à la racine d’un développement managérial moderne. 

A partir de ces 4 compétences racines, un manager peut agir de manière plus authentique, et tendre à plus de justesse, de sérénité, et d’efficience dans l’exercice de ses fonctions.

Porter d’abord attention à mes ressentis et sensations corporelles : ce sont mes meilleurs indicateurs de déstabilisation, voire de souffrance.

Repérer mes habitudes comportementales dans cette situation et m’interroger sur le besoin ou le désir auxquels elles répondent. Est-ce que je cherche plutôt à éviter, ou à lutter, ou encore à faire le dos rond ? Toutes ces réactions sont là pour répondre à mon besoin d’existence. Avant de chercher d’autres façons de faire, il est important de donner de la valeur à ce que nous faisons déjà.

D’abord se réconcilier avec les signaux émis par notre corps et chercher à en comprendre le sens. Notre corps nous parle et il en sait plus sur nous et notre créativité que nous le pensons.

Lorsque nous ignorons ces signaux et messages corporels et ce qu’ils expriment de notre vitalité, nous les subissons : stress, burnout, maladies psychosomatiques, dégradation du lien familial et du lien social en témoignent. Il est essentiel de faire alliance avec ses émotions.

L’émotion fait partie de notre système nerveux biologique et bien souvent notre mental l’ignore !

Notre système nerveux vise à agir pour préserver notre vitalité. De nombreux processus cérébraux régulent notre vie quotidienne sans que nous y prêtions attention. Quand il nous est nécessaire de réagir le plus rapidement possible à notre environnement, le système émotionnel met en action le corps beaucoup plus rapidement que la conscience.

Les émotions sont un langage qui contient un grand nombre d’expressions dont il est important de connaitre les règles de grammaire pour savoir le déchiffrer.

En toute sincérité, nous associons la peur à une réalité dangereuse qui peut survenir.  Pourtant, l’étude du processus émotionnel nous permet d’être plus précis sur le déroulé de la peur.

Sur le très court terme, à la suite d’un événement concret qui surgit et surprend notre équilibre, la sensation de peur favorise un comportement de fuite pour garantir la vie.

Sur le moyen et long terme, en mémoire de ces expériences, notre esprit anticipe le danger. Ce qui va favoriser des actions de sécurisation pour garantir la vie mais aussi entretenir la peur … Ce que l’on nomme l’éco-anxiété témoigne d’habitudes d’anticipation du pire, du danger, de l’impuissance !

Face aux problèmes climatiques et écologiques actuels, l’anxiété est à analyser selon les habitudes comportementales et mentales comme, écouter ou lire souvent des articles alarmistes sur le sujet. Plus j’entretiens cette habitude, plus mes ressentis d’anxiété sont importants et plus je me représente le monde comme chaotique.

La connaissance de la L.E. permet d’apprendre à distinguer la réalité de la représentation mentale, et donc de pouvoir choisir en conscience les actions possibles face à la situation actuelle.

Le conflit traduit un état de lutte, physique ou verbale, pour obtenir des autres une acceptation, une validation, une reconnaissance de notre identité. La colère est une énergie au service de cette défense de soi.

Malheureusement, elle rend nos propos moins crédibles ! La connaissance du processus émotionnel permet de voir le mode défensif qui se joue en soi dans ces situations et avec l’entraînement, d’imaginer d’autres façons de parler de soi et de ses différences.

L’addiction est l’action fréquemment répétée d’une source de plaisir. La connaissance du processus nous montre que nous ne faisons jamais rien pour rien. Ce faisant, nous répondons aux besoins de plaisir dans l’immédiat. Il est donc important de garder à l’esprit que nous répondons du mieux que nous pouvons à ce besoin qui, lui, n’est pas négociable.  Bien entendu, l’addiction a des conséquences sur notre vie physique et sociale, aussi, plus je fais ce que je fais, plus j’anticipe le manque et plus mes ressentis deviennent douloureux.

La L.E. propose, par la compréhension du processus émotionnel, de se réconcilier avec soi-même et ainsi de pouvoir envisager d’autres comportements qui peuvent aussi répondre au désir de plaisir de façon plus durable dans le temps et plus respectueux de la personne que nous sommes.

Accompagner un être cher lors de la fin de sa vie renvoie en miroir notre propre finitude et notre impuissance à prolonger la vie comme nous aimerions pouvoir le faire, pour soi, pour l’autre. 

Bien des émotions, de peur, de colère, de peine, nous traversent et se traduisent par des comportements et des pensées comme des envies de rejet, de fuite, de contrôle ou de repli. Ce qui est profondément humain.

Connaitre le processus émotionnel permet de les observer en soi et de se laisser éprouver ces mouvements émotionnels en conscience. Cette acceptation permet d’accompagner, de façon plus présente, la personne qui quitte ce monde, sans se demander de vivre autre chose que ce qui est là, présent.