Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

Auteur/autrice : Olivier Vidal

Un trésor d’attention

Au détour du chemin, proche d’un étang, je vais où mes pas me portent, dans la douceur estivale du sous-bois.

Et si je rencontrais des éphémères ? Si j’en appelais une ?

Petite Ephémère,

Je t’imagine posée sur mes pensées, comme au bout de mon doigt.

Tu veux bien que je t’appelle Crystal, de la couleur de tes ailes ?

Et si tu pouvais me parler, que pourrais-tu bien me dire ?

Que tu as le don de silence comme j’ai celui de parole ? 

« Tiens donc ! quelle surprise ! » murmure une toute petite voix dans ma tête, « Tu fais attention à moi maintenant. Au lieu de te hâter d’aller satisfaire tes désirs d’humain, tu me reconnais ? »

Et bien ma chère, oui, je suis curieux de te parler…toi la représentante des premiers insectes, d’un ordre présent sur terre depuis 300 millions d’années, bien plus vieux que les primates et bien entendu que le jeune Sapiens et ses 70 000 ans.  Je lisais récemment qu’à travers tes yeux composés, tu perçois plus d’informations à chaque instant de ton environnement que les humains. Tu y as d’ailleurs intérêt : un moment d’inattention et te voilà la proie d’un oiseau, d’une libellule… Tes prédateurs sont nombreux, vifs et affamés.

« C’est vrai que vous humains vivez dans vos pensées.  Vous avez inventé des machines pour vous affranchir des vicissitudes matérielles, et plus vous vous en libérez, plus vous développez d’activités futiles, d’intérêt pour la fiction, et plus vous ignorez la réalité de ce monde que vous envahissez. Vous êtes en grande partie la source de ce qui vous menace ».

Mais nous nous développons en lien avec notre environnement, Il nous permet d’éprouver la vie en conséquence de notre sensorialité. Lui seul nous permet de répondre à notre désir d’existence.

« Eh bien tu l’oublies. Tu préfères laisser ton attention se porter sur les soubresauts des sociétés humaines, t’indigner de leur démesure. Tu te fascines pour les conflits, et laisses tes habitudes consuméristes renforcer ta peur de manquer, même quand tu disposes de quoi répondre plusieurs fois à tes besoins organiques. Tu es devenu le sujet de tes habitudes et tu les répètes automatiquement en les modulant bien peu ».

Nous sommes aussi intelligents, inventifs, créatifs. Nous allons trouver de nouvelles solutions….

« A condition que tu veilles à porter ton attention sur ce qui procède de la vie… Ton attention est un trésor qui peut te permettre de retrouver le chemin de plus de libre arbitre dans ce que tu fais. Peut-être devrais-tu songer à mieux en user ».

Ah bon…

« D’ailleurs, mon cher évocateur, je vais te demander de m’excuser de t’abandonner : toute mon attention aujourd’hui est réservée à mon amour d’éphémère, à cette autre que je dois rencontrer avant le coucher du soleil, pour que la vie continue au-delà de ma mort ».

Oh zut ! Mon amie d’un instant m’a quitté, j’ignore l’endroit où je me trouve dans la forêt, et je viens d’enfoncer mon pied dans la boue de l’ornière.

Sot celui qui délaisse sa boussole quand il se hasarde en chemin.

Venez apprendre comment La Logique Emotionnelle permet de reconnaître les solutions que nous mettons en œuvre pour répondre à notre désir d’existence, et comment nous pouvons trouver le ressort de nous adapter.

Quand la démesure rythme nos vies

Le roi lion et les souris

Le roi Hubris a le rugissement le plus puissant et le plus terrifiant de tous les animaux. Tout le monde sait qu’il descend du grand mongol, lui-même d’origine divine. Ses réflexions à l’heure si propice de la sieste, quand il laisse ses lionnes chasser, sont si justes et si brillantes, et son courroux si meurtrier, que tous attendent anxieusement sa parole.

Seules Lysa et Marc, un couple de souris, échappe à la peur qui saisit chacun à la cour. Elles sont si furtives qu’elles se faufilent partout, et viennent même murmurer à l’oreille des fauves, pendant leur sommeil, en toute impunité. D’aucuns prétendent qu’une part de l’intelligence des puissants leur vient de ces voix qui les inspirent à leur insu.

Le couple de souris se retrouve tous les soirs à l’heure du coucher du soleil, après le jour passé à fureter à la recherche de quelques graines, attendant leur tour de boire, au point d’eau, à mi-chemin de la rivière à sec.

Marc : « J’ai encore entendu Hubris aujourd’hui raconter des sornettes, j’étais juste dans l’arbre au-dessus de sa tête, quand ce monstre pétri de certitudes a proposé d’étendre le territoire des lions au prétexte qu’ils sont plus intelligents et donc plus méritants que les autres animaux, et que tous les animaux lui doivent désormais allégeance : lui seul peut les protéger de Sapiens. »

Lysa : « Tout roi qu’il est, il faut bien qu’il boive ! Quand va-t-il s’arrêter ? »

Marc : « Jamais, Hubris continuera jusqu’à son lit de mort. Il lui en faut toujours plus. Il rêve tellement de grandeur, de gloire, qu’il réécrit l’histoire à la mémoire des lions, qu’il exige d’occuper un monde plus vaste, et sans cesse trop petit, qu’il s’inquiète de ce qui lui échappe, et croit dur comme fer qu’il y a le monde des lions et le monde des autres animaux, indigne d’être vécu et à assimiler. »

Lysa : « Il va s’amuser avec Sapiens ! En voilà un autre qui se complait dans la démesure. Tu vois Sapiens révérer le roi lion ? crois-tu qu’ils aillent se faire la guerre ? »

Marc : « C’est vrai que quand je vois à quel point Sapiens est convaincu qu’il connait le monde et qu’il a raison à priori en toute circonstance, je me dis qu’il pourrait aussi s’appeler Hubris. » 

Lysa : « Marc, j’ai peur que même nous, les souris, soyons exposées à la démesure !»

Marc : « Tu exagères, nous sommes si petits ! si furtifs ! qui peut nous trouver menaçants ? Et puis s’il leur venait l’idée de s’en prendre à nous, il suffirait que nous leur glissions à l’oreille pendant leur sommeil ce que nous voulons qu’ils fassent. En fait Lysa, l’air de rien, nous sommes les maîtres du monde. »

Lysa tristement : « C’est bien ce que je disais. »

Tant nous nous captivons pour la déraison de l’autre, que nous nous rendons aveugles à la nôtre.

Venez découvrir comment la Logique Emotionnelle décrypte nos fictions et nos certitudes, comment à partir de nos désirs, et de l’élan de vie qui forge nos habitudes comportementales et mentales, nous évoquons nos ressentis et donnons au monde le sens qu’il a pour nous. Un chemin de responsabilité vers plus de sagesse et de mesure.

Olivier Vidal

Le Crocodile et la Mangouste

Où il est question de cerveau « reptilien », une fable LE :

Professeur Croco, j’ai lu sur Internet que nous, mammifères, avions un cerveau reptilien. Est-ce un fait avéré ?

Et bien chère Mangouste, baille longuement l’éméritus, qui venait de déjeuner d’une petite gazelle, il nous faut chercher très loin dans le temps un ancêtre à nous deux commun. Plus de 300 millions d’années. Il ressemblait à un petit lézard. Son organisation cérébrale est depuis longtemps oubliée. Son cerveau devait être plus simple, un peu comme celui d’un amphibien d’aujourd’hui. Il faut une grande imagination pour dire que nos cerveaux se sont développés en couches successives et que cet ancêtre commun nous a légué son organisation cérébrale dans les profondeurs de la nôtre !

Pourtant professeur, beaucoup, et notamment chez ce grand arrogant de Sapiens, disent qu’il existerait une partie de leur cerveau qui serait essentiellement viscérale et ils l’appellent volontiers le cerveau « reptilien ».

Sapiens ! marmonne le Saurien en ouvrant un œil, au milieu de sa sieste postprandiale au soleil, et bien Mangouste, sais-tu que jusqu’il y a encore peu il se disait être l’espèce élue et que son cerveau était plus moderne que celui des autres animaux actuels, et bien entendu que celui des reptiles qu’il considère primitifs ? Or il a fini par se rendre compte de ce que la biologie nous a conduit à des évolutions parallèles. Chacun s’est adapté à l’environnement dans lequel il vit. Nous crocodiles possédons d’ailleurs aussi un Cortex. Sapiens l’a interprété comme étant l’analogue de son Striatum(1) avant de corriger son erreur.

Le fait avéré murmure encore Croco toujours un peu somnolent, c’est que nous partageons avec l’ensemble du monde animal la capacité de réagir par des automatismes au moment présent. Puis, pour nous adapter, nous mémorisons les comportements dont l’expérience répond à nos besoins. Enfin nous nous projetons en anticipation d’un futur probable.

Mais alors Professeur, comment expliquez-vous qu’autant d’humains se disent avoir un cerveau reptilien ?

Ah Mangouste ! Mon ami Lionel(2) me parlait justement de Sapiens il y a quelques jours. Il me disait que chaque humain est structuré pour donner nom et sens à ce qu’il observe quitte à réduire ses observations à ce qui l’intéresse. Quand quelque chose lui échappe, il invente inconsciemment ce qui lui manque à partir de ce qu’il reconnaît. Puis il prend conscience de la représentation qui en résulte. Ensuite il croit fermement avoir tout perçu et tout compris. Du moins tant que la réalité le prive d’un démenti catégorique.

Selon moi, continue Croco, cela conduit Sapiens à qualifier de reptilien la vitalité ontologique même qui l’anime. Il la mécomprend, et il aimerait en éviter les manifestations, les maîtriser ou s’en couper. Comme s’il voulait se débarrasser de sa condition animale ! Par désir de cohérence, il fait comme s’il pouvait attribuer ses mécanismes homéostasiques à quelque chose qu’il peut nommer, qu’il voit vivre autour de lui dans les marigots, qu’il considère comme primaire. Ironie de l’histoire, pour avoir d’avantage de vie, il en vient à déconsidérer les mécanismes même d’incarnation de sa vitalité. Il préfère vivre dans la cohérence de ses interprétations plutôt que dans une ouverture attentive à ce qui lui arrive, à observer le monde, pour progresser dans ses connaissances.

Oh oui Professeur, c’est vrai qu’il est beaucoup plus facile de se laisser aller à interpréter que de se concentrer sur son expérience de vie et ce qui se produit. Quelle chance nous avons d’étudier avec vous les réalités biologiques de la nature. Moi j’ai du mal à comprendre Sapiens. Pourquoi alors qu’il est bien plus gros que moi, a-t-il peur des serpents ? Moi, j’aime bien les serpents.

Le docte savant bouge un peu la queue et, ouvrant son deuxième œil, se réveille tout à fait.

Mangouste, tu es une étudiante brillante et tu as bien compris que si tu te débarrasses de tous les serpents, tu seras privée de l’excitation de les chasser, et du goût de leur chair. Observer la biologie et mieux la connaître te permettent d’accéder à l’intelligence et à la sagesse de 4 milliards d’années de vie et d’évolution. Une connaissance que tu peux mettre à profit pour te comporter en animal responsable, plutôt que de répéter tes automatismes, instinctifs ou appris. Une école d’humilité aussi, puisque si aiguisés que soient nos cerveaux, ce que nous ignorons est incommensurablement plus vaste que ce que nous connaissons. L’univers est une source infinie de nouveau. Au moins en y étant attentif, et même si le sens que nous donnons à la vie devient plus incertain, nous pouvons ainsi prétendre disposer d’un remède à l’ennui.

Sur ce et sans un mot, le Saurien se glisse dans l’eau du marigot, et s’en va se rafraichir les idées.

Olivier Vidal

(1) En neuroanatomie, le striatum est une structure nerveuse sous-corticale. Il est impliqué dans le mouvement volontaire, les comportements appétifs ou aversifs, la gestion de la douleur (via le système dopaminergique) et la cicatrisation voire la régénérescence de certains tissus cérébraux. Source Wikipédia.

(2) Lionel Naccache ICM (institut cerveau et moelle épinière ) auteur du livre « Le Cinéma Intérieur » Odile Jacob octobre 2020

Emotions et organisations

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Olivier Vidal
06 79 82 64 81
ovidal@bluenterprises.net

Raconte-moi une histoire

Il était une fois en Crète, Dédale, ingénieur travaillant pour le roi et constructeur d’un labyrinthe dans lequel était enfermé le Minotaure. Icare, fils de Dédale y fut jeté avec son père.  Pour s’échapper de Crète, les deux hommes utilisent des ailes de plumes attachées par de la cire. Icare se grise du vol et oublieux de l’interdit de son père de voler trop haut, se tue de s’être trop approché du soleil, faisant fondre la cire.

Les contes, mythes et légendes sont aussi anciens qu’il nous est possible de remonter dans le temps pour l’étude des cultures humaines. Bien avant la lecture d’une histoire dans le cérémonial du coucher de nos jeunes enfants, le partage d’une histoire semble bien être un acte majeur dans le fondement des cultures humaines.

Joëlle est grand-mère depuis 1 ans d’un petit garçon nommé Arthur. Quand nous avons bavardé avec elle de son petit-fils, elle nous a dit « je pense que nous ne devrions pas vacciner Arthur, les vaccins ont des effets secondaires graves pour protéger de maladies devenues rares ». Joëlle fait partie du tiers des français selon une enquête de l’institut Gallup de janvier 2019 qui pensent que les vaccins ne sont pas sûrs, quand les deux autres tiers pensent qu’ils le sont.

Saviez-vous que les tours du World Trade Center au sud de Manhattan n’ont jamais existé ?  C’est l’une des nombreuses théories dites « conspirationnistes » qui circulent depuis le 11 septembre 2001.
Dans son livre de 1989 « La Vie est Belle » le paléontologue Stephen Jay Gould raconte l’histoire de la réinterprétation des schistes de Burgess par Harry Whittington dans les années 1970, ouvrant des perspectives radicalement nouvelles sur l’évolution de la vie. Les schistes de Burgess, gisement de fossiles d’animaux du précambrien près de Vancouver en Colombie Britannique au Canada, ont la particularité d’avoir conservé une trace des parties molles des organismes multicellulaires d’il y a 300 millions d’années. Whittington a réussi à décrire l’organisation organique du vivant à cette époque. Il a notamment mis en évidence 10 profils anatomiques dont seuls quelques un subsistent encore de nos jours.

Gould analyse les facteurs qui ont conduit Walcott dans les années 1920 aux premières interprétations complètement erronées de ces fossiles, qui se sont imposées à la communauté scientifique pendant 50 ans. Ces erreurs de Walcott sont les conséquences de ses modèles mentaux, induits par ses idéaux, à travers son engagement religieux, politique et moral. Pour faire simple, si dieu a fait l’homme à son image, alors l’homme est forcément l’aboutissement ultime de l’évolution. Or aujourd’hui les théoriciens modernes de l’évolution s’accordent majoritairement pour dire que des extinctions massives, dues à des catastrophes planétaires, ont permis de nouvelles proliférations animales jusqu’à la prééminence des mammifères et enfin de Sapiens. Une histoire différente de la terre aurait pu conduire par exemple à un monde de dinosaures.

Nous pourrions multiplier à l’infini les exemples de fictions, d’interprétations et de croyances, conséquence des processus par lesquels chacun donne au monde le sens qu’il a pour soi.

Dans plusieurs de ses ouvrages (notamment Le Nouvel Inconscient , et  Perdons-Nous Connaissance ? ), le neurologue Lionel Naccache traite de cette propriété fondamentale de notre vie mentale : l’interprétation consciente fictionnelle. Chaque minute de notre vie consciente se traduit en interprétations que nous ne cessons d’élaborer.

Les FICs (fictions, interprétations, croyances) reflètent un certain degré de réalité. Dans la plupart des expériences matérielles que nous vivons, notre rapport à notre environnement, et aux contraintes qu’il nous impose, nous amène à incorporer des informations venant du monde réel. Nous les utilisons pour corriger sans cesse nos hypothèses mentales. Même si nous sommes fascinés par les oiseaux et que notre imaginaire est stimulé par la légende d’Icare, nous évitons de nous lancer d’une falaise en essayant de voler.

Pour autant, structurellement, la finalité de l’interprétation consciente fictionnelle est de donner un sens à l’information que nous recevons du monde, qui nous convienne à nous. Sa finalité n’est pas de nous permettre de décrire aussi exactement que possible le monde réel dans sa réalité perceptible, matérielle, tangible.

Dès que nous nous éloignons de la matière et de la perception que nous en avons, nous baignons dans un grand nombre de réalités auto référentielles, faisant parties intégrantes de nos cultures humaines. Par exemple, la valeur de l’argent, la valeur d’un diplôme universitaire, l’existence de dieu, sont des réalités auto référentielles. Une réalité auto référentielle se démontre elle-même au contraire d’une réalité matérielle perceptible et dont nous pouvons reproduire invariablement l’expérience (voir par exemple sur ce sujet les ouvrages de François Flahaut L’Homme une Espèce Déboussolée, et de Yuval Noah Harari Homo Deus).

Nous construisons donc des représentations du monde qui sont à la fois vraies et fausses, et si nous ne pouvons-nous empêcher d’interpréter, du fait même de la structure de notre système nerveux, au moins soyons en avertis. Selon le vieil adage, un humain averti en vaudrait deux ?

Dans notre société de l’information, nous avons maintenant accès très aisément à une masse d’informations de toutes natures, qui circulent à grande vitesse dans la population. Une part prépondérante de ces informations sont l’expression de fictions, d’interprétations, ou de croyances. Les médias, radio, télévision, internet, nous proposent les dires de personnes qui nous font principalement part de ce qu’elles retiennent dans leur subjectivité. Il est facile de prendre une information pour argent comptant, il est beaucoup moins aisé d’accéder à la connaissance, d’ailleurs noyée dans le flot.

« Nos sociétés ont inventé une nouvelle forme de résistance à la connaissance » dit L. Naccache dans Perdons nous Connaissance ?, « non le refus des connaissances, comme au Moyen Age, mais la dégradation de celles-ci en simples informations, avec l’illusion que le progrès des connaissances pourrait rester extérieur à nous-mêmes, ne pas modifier la vision que nous avons de nous-mêmes. »
Dans son dernier ouvrage L’Ordre Étrange des Choses, Antonio Damasio s’émeut de cette réalité puis nous propose une conclusion : « notre ouverture d’esprit doit être grande lorsque nous entreprenons d’explorer l’inconnu ».

Osons nous interroger sur nos certitudes.

Alors s’il te plait mon frère humain, raconte-moi une histoire.

Et rappelons-nous l’un à l’autre que c’est une histoire.

Olivier Vidal

Institut de Logique Emotionnelle - 9 rue d'Avron 75020 Paris

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