Décrypter l’intelligence vivante de l’émotion

Drôles de vacances ! Drôle de rentrée !

Bon, si je voulais vérifier que, quoiqu’il se passe dans l’environnement, nous sommes mus et émus par un incontournable désir d’existence, ces vacances et cette rentrée en furent l’occasion !


Drôles de vacances ! Partir ? Pas partir ? Je vais préparer les masques, le gel hydroalcoolique, éviter les plages, et donc aller en Montagne, le grand air, j’y serai tranquille et en sécurité, c’est calme la montagne l’été ! Mais cette année, c’est l’affluence record : nous sommes nombreux à avoir eu la même idée. Tiens, cela me rappelle ce que nous dit René Girard du désir : « Nos désirs ne deviennent vraiment convaincants que quand ils sont reflétés par ceux des autres. »


Une amie me prévient : tous masqués dans le village depuis hier, et il y a plein de monde. Effectivement, la rue principale est bondée, des gens me frôlent et je me surprends à penser « il ne peut pas garder ses distances celui-là ? ». Mon désir de Sécurité, versus sûreté, se manifeste de cette façon au détriment apparemment de mon désir d’avoir du lien social. Et puis je m’habituerai au fil des jours…. L’habitude, même limitante, répond aussi à une force de vie ! Ne dit-on pas la force de l’habitude ?


Tiraillée entre mon désir de sûreté et de lien (me référer aux habitudes qui me rassurent, vivre en tribu) et mon désir de liberté (profiter de l’été, vagabonder, découvrir des gens et des lieux nouveaux), je suis inquiète, puis euphorique, puis inquiète selon les informations que j’écoute et les pensées qui m’assaillent. Et donc toute tourneboulée, comme une girouette prise dans le vent fort de la médiatisation du COVID, ou comme un lapin prit dans des phares d’une voiture, tétanisée derrière mon masque.


Selon une lecture psychique de la situation, j’aurais trois possibilités pour répondre à ce trouble et recouvrer la paix. :

  • Fuir ! Mais où ? Le virus se balade sur toute la planète et les informations d’ailleurs ressemblent aux nôtres. 
  • Combattre ! Mais quoi, et qui ? Les donneurs d’informations ? Le virus ?
  • Me replier ! Mais comment ? Rester chez moi, est-ce que c’est possible sans déprimer ? Est-ce que ce n’est pas mourir à petit feu pour nous, occidentaux, si habitués à une vie trépidante ?

Autre piste : méditer ! J’ai remarqué que je me calmais parfois en pratiquant, mais m’énervais d’autres fois ! Il s’agit de me poser sur une chaise pour tenter la tranquillité, de fermer les yeux, d’écouter les sons, de prendre appui sur ma posture, de porter attention à mon souffle, de laisser mes pensées venir et s’en aller sans m’y attacher. Et pourtant je sais, grâce aux philosophes, que mes pensées ne sont pas moi, que tout est impermanent et en permanente transformation ! Mais certains jours, quand je rencontre mon trouble, mon affolement, ma peine, je n’ai plus qu’une idée en tête, arrêter ! Arrêter cette pratique ! Et vite aller marcher, partir en randonnée ou rejoindre des amis pour un apéro ! Toujours mon désir de sécurité, mais cette fois versus liberté. Le savoir philosophique est alors bien loin ! Me voilà pressée d’échapper au malaise éprouvé…


Bon, face à ce chaos tiraillement intérieur entre deux polarités, que me dit la Logique Emotionnelle ? 
Le rapport au réel est la grande affaire de chacun !

Dans « Le réel et son double » Clément Rosset écrit : Quoi qu’on fasse, quoi qu’on pense, quoi qu’on interprète, il n’y a qu’un réel, et il finit toujours par s’imposer. Et en général, cela fait choc, et donc, parfois, ce rapport fait mal ». Les neuroscientifiques valident.


L’émotion dans son processus somatique puis psychique, nous donne justement à voir ce rapport : comment mon corps, autrement dit ma réalité biologique, rencontre-t-il, via mes perceptions et mes sensations, ce réel ? Comment s’adapte-t-il dans l’instant de la rencontre pour que soit satisfait le besoin d’exister ? Ensuite comment mes comportements cherchent à garantir dans le temps cette satisfaction ? Comment ce sens automatique d’adaptation s’installe-t-il en habitudes d’action, de pensées et d’interprétations ?


Mieux connaitre mon fonctionnement, étudier les neurosciences et la Logique Émotionnelle m’aident à mieux comprendre et donc à agir plus en accord avec ma nature d’être humain, mon désir, mes besoins.

 
Par exemple, le jour où j’ai compris que mon cerveau était fait pour agir et non uniquement pour réfléchir, j’ai fait un grand pas sur le chemin d’un certain équilibre et d’une certaine sérénité. Effectivement, l’action me fait du bien, que cela soit marcher, jardiner, danser. Pour Nietzsche « les seules pensées valables viennent en marchant ! »


Plus largement, cette période met en évidence jusqu’où, au nom de son désir d’être toujours en sécurité, l’être humain s’adapte, voire, s’hyper-adapte ! Il est capable d’une vraie compassion et d’une profonde bienveillance, mais ses mécanismes défensifs, sous la forme de déni, de violence ou de renfermement ne sont jamais loin. C’est cela aussi que nous donne à voir la Logique Emotionnelle. Nous sommes sur une ligne de crête, et comme des funambules en haut de la montagne, nous ignorons comment se passera la descente. Oui, vraiment, drôle de rentrée !

Jocelyne Pringard

J’ai gagné en liberté et en qualité de vie !

Mes deux années de formation à l’Institut de Logique Émotionnelle ont été très enrichissantes personnellement et très formatrices pour ma future pratique de psycho-praticien. Tout l’enjeu de la formation est de comprendre le fonctionnement du cerveau reptilien. Et plus particulièrement d’apprivoiser son propre crocodile, d’accéder à cette partie de notre cerveau qui assure notre survie.

Lors des sessions de formation, j’ai tout particulièrement apprécié la progressivité de l’enseignement et la pédagogie par l’intégration corporelle. La théorie est tout à la fois complexe ET accessible.

Entre les sessions, nous nous réunissions régulièrement, sous la supervision des « anciens », pour discuter de la théorie et mettre progressivement en pratique les outils de la LE. Ces rendez-vous sont devenus pour moi un réel plaisir.

A titre personnel j’ai gagné en liberté et en qualité de vie.

Et ce parce que j’ai maintenant conscience de ce qui se joue en moi.

Professionnellement, je me sens prête à démarrer ma pratique de psycho-praticien en parallèle de mon activité professionnelle actuelle.

Un grand merci à Catherine et Sylvie, aux anciens et à mes pairs.

Nathalie

Après la L.E. j’applique la règle : ce qui se passe dans mon corps m’appartient

Ma femme a l’habitude de laisser ouvertes les portes des placards hauts de la cuisine. Quand je me baisse pour mettre des ordures dans la poubelle sous l’évier, je me cogne méchamment sur la porte ouverte du placard au-dessus de l’évier en me relevant.

Avant la L.E. j’engueule ma femme en lui disant qu’elle doit fermer les portes en prévision de ce genre d’incident, que je le lui ai déjà dit 100 fois et que c’est une mauvaise habitude qu’elle a de toujours laisser les portes des placards ouvertes.

Après la L.E., j’applique la règle : ce qui se passe dans mon corps m’appartient, ma douleur m’appartient. Effectivement, la porte du placard est ouverte avant que je me baisse sous l’évier pour déposer les ordures. Je suis responsable de ma sécurité physique. Résultat, je ferme la porte du placard avant de me baisser, je n’engueule plus ma femme et tout va beaucoup mieux entre nous !

Norbert

La LE, c’est pour la vie !

La LE m’a appris à mettre du sens sur les relations de défense –les miennes, celles de mon entourage– , à comprendre ce qui se passait. J’ai appris à parler de plus en plus en mon nom, à ne pas me focaliser sur « ce qui n’allait pas » chez l’autre, mais à accorder de l’attention à ma sensation et à en tenir compte dans mes actions et mes propos.

Dès le début de la formation de praticien en Logique Emotionnelle, c’est déjà un immense soulagement de comprendre ce qui se passe ou, si je ne le comprends pas encore, de savoir que je vais comprendre. Que mes réactions ont toujours une fonction vitale. Après, il faut le temps de digérer, puis d’intégrer dans mon corps, de mettre de la fluidité entre mon cerveau cognitif et mon cerveau reptilien qui peu à peu se sent accepté, entendu, remercié… et non plus sans cesse critiqué et rembarré !

La pédagogie de la formation est exceptionnelle ; j’ai apprécié la densité, la cohérence, l’intelligence du contenu très structuré qui me renvoyaient aux meilleures années de ma formation scolaire et post-scolaire, et aussi une approche par le corps, l’affectif, l’émotion, l’interactivité entre pairs… J’ai vraiment été comblée par cette formation !

Aujourd’hui, je me sens de plus en plus unifiée par la L.E., dans l’espace où je n’ai plus la tête d’un côté et le corps de l’autre, et dans le temps, sortant un peu plus convaincue après chaque « rechute » que c’est bien d’en être là où j’en suis maintenant, que c’est en accueillant cela, au lieu de désirer être ailleurs ou autrement, que justement je progresse à petits pas, vers cet ailleurs qui n’existe pas si j’essaie de le rejoindre à grandes enjambées, mais qui se construit « organiquement » en moi si je le laisse venir. Ainsi les pièces du « puzzle » de mon espace intérieur et des différents moments de ma vie semblent se mettre en place harmonieusement, chacune à la bonne place et à la bonne échelle.

C’est l’intuition que j’avais il y a deux ans en me lançant dans cette formation, autant à titre personnel qu’en vue d’une réorientation professionnelle. Et, Dieu merci, je n’aurai pas assez du reste de ma vie pour en visiter toutes les richesses !

Carole

Une méthodologie concrète, efficace, pragmatique

Je me suis vue cheminer ces deux années écoulées.

Observer à la loupe les mécanismes de défense mis en place dans le passé et réactivés de manière répétitive dans le présent a pu être douloureux.

C’est une étape pourtant nécessaire et indispensable qui va dans le sens de la compréhension et de l’intégration personnelle : moins de dépendances par rapport aux systèmes incrustés, évolution vers plus de liberté intérieure. Je vois le chemin qui reste encore à parcourir, mais accepte désormais ce qui a été parcouru pour continuer à avancer. Je ne cesse d’apprendre. Être consciente de soi par rapport à soi, et de soi dans la relation d’écoute. Être au clair avec son propre mode de fonctionnement avant de s’engager en tant que praticien.

Bannir les projections. Accompagner l’écouté vers la réconciliation avec ce qu’il a mis en œuvre jusqu’à présent dans le processus de survie pour lui permettre de conscientiser progressivement et gagner en libre arbitre. Accepter la lenteur de l’assimilation, de la digestion. Chaque petit pas aussi subtil soit-il est déjà un « autrement ». C’est valable pour soi et pour l’autre.
La Logique Émotionnelle est une méthodologie concrète, efficace, pragmatique, utile au niveau individuel, social et collectif. Elle a une visée humaniste et responsabilisante.

Chacun est responsable de la façon dont il perçoit le monde à l’extérieur de lui, de la sensation éprouvée qui lui est propre face au stimulus déclencheur, de la solution qui s’impose en réponse à sa sensation douloureuse de manque qui vient nourrir un besoin vital en urgence. Comprendre, goûter, savourer ce processus affranchit des automatismes mentaux. À laisser infuser…
Merci pour ces deux années de transmission, d’accueil, de restitution, de respect et d’accompagnement dans notre développement personnel, par rapport à nos questions, nos tâtonnements, nos erreurs, nos balbutiements, notre acceptation de qui nous sommes comme nous sommes, petits, vulnérables et infiniment capables.

Claire

Institut de Logique Emotionnelle - 9 rue d'Avron 75020 Paris

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